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12 novembre 2002

TORONTO (le 12 novembre 2002) – Au cours du trimestre terminé le 30 septembre 2002, l’actif total dont dispose le Régime de pensions du Canada (RPC) a subi une perte de 1,5 milliard de dollars, soit un taux estimatif de rendement négatif de 2,2 %.

La valeur de l’actif totalisait 55,3 milliards de dollars, soit 1,7 milliard de plus qu’à la fin du dernier exercice, terminé le 31 mars 2002.

Au 30 septembre 2002 (qui correspond au milieu de l’exercice en cours), l’actif comprenait 38,4 milliards de dollars de titres à revenu fixe, détenus par le Régime de pensions du Canada et gérés par le ministère des Finances, à Ottawa, et 16,9 milliards de dollars d’actions gérés par l’Office d’investissement du RPC, à Toronto.

Les titres à revenu fixe comprenaient 32,4 milliards de dollars d’obligations d’État fédérales et provinciales et une réserve liquide de 6 milliards de dollars portant intérêt. Ces éléments d’actif ont produit un revenu de placement de 2,5 milliards de dollars au cours du semestre, soit un taux de rendement estimatif de 6,7 %. Au cours du deuxième trimestre (de juillet à septembre), les titres à revenu fixe ont rapporté 1,4 milliard de dollars, soit un taux de rendement estimatif de 3,4 %.

Le portefeuille d’actions, qui représentait environ 31 % de l’actif total du RPC, était composé de 93 % d’actions de sociétés ouvertes et de 7 % d’actions de sociétés fermées, d’immobilier et de liquidités. Ce portefeuille a perdu 4 milliards de dollars de sa valeur au cours du premier semestre de l’exercice en cours, soit un rendement négatif de 20,5 %, contre un rendement négatif de 20,7 % pour l’ensemble du portefeuille de référence, qui mesure le rendement du marché.

Au cours du deuxième trimestre (de juillet à septembre) les actions ont accusé une perte de 2,5 milliards de dollars, soit un rendement négatif de 13 %, contre un rendement négatif de 12,9 % pour l’ensemble du portefeuille de référence. Les placements canadiens ont perdu 13,1 %, contre 12,6% pour le portefeuille de référence, tandis que les placements étrangers perdaient 12,8 %, contre 13,6 % pour le portefeuille de référence.

« L’actif consolidé du RPC se porte bien si l’on considère que nous venons de traverser l’une des pires périodes boursières des 100 dernières années, a fait remarquer le président et chef de la direction de l’Office, John A. MacNaughton. Nous devons cependant nous rappeler que les marchés sont extrêmement volatils. Depuis, les marchés canadiens et étrangers ont affiché un gain de 2,6 % rien qu’en octobre. Nous nous attendons à voir ces fortes fluctuations se poursuivre pendant que nous continuons à constituer méthodiquement un portefeuille d’actions qui permettra d’obtenir un rendement supérieur à long terme et d’équilibrer l’actif du RPC. »

M. MacNaughton a souligné que les marchés baissiers offraient de bonnes occasions d’achat pour les investisseurs qui disposent de liquidités importantes et dont l’horizon de placement est éloigné. « Nous avons au moins 20 ans devant nous avant de devoir affecter une partie du revenu au Régime de pensions du Canada pour l’aider à verser les prestations de retraite; nous sommes donc dans une position très favorable pour acheter des actions. »

Étant donné l’horizon de placement éloigné de l’Office, M. MacNaughton a souligné que celui-ci ne tente pas de synchronisation avec les marchés et qu’il place les fonds dès qu’il les reçoit du Régime de pensions du Canada. Il diversifie en outre ses placements, en se tournant vers les actions de sociétés fermées, l’immobilier et l’infrastructure, afin de compenser la volatilité des marchés publics et de réaliser des rendements supérieurs à long terme.

L’Office a déjà indiqué qu’il s’attendait à ce que le rendement des actions soit supérieur à celui des obligations à long terme.

L’Office d’investissement du RPC est une société d’État, créée par une loi du Parlement en décembre 1997. Il investit sur les marchés financiers les fonds dont le Régime de pensions du Canada n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Les rentrées de fonds sont actuellement placées dans des actions afin de compenser le portefeuille de liquidités et d’obligations détenu par le Régime de pensions du Canada. En augmentant la valeur de ces fonds à long terme, l’Office aidera le Régime de pensions du Canada à tenir la promesse de pensions faite à la population canadienne. L’Office d’investissement du RPC, qui se trouve à Toronto et dont la gouvernance et la gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada, n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Son exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :
John A. MacNaughton
Président et chef de la direction
416 868-4077

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12 novembre 2002 TORONTO (le 12 novembre 2002) - Au cours du trimestre terminé le 30 septembre 2002, l'actif total dont dispose le Régime de pensions du Canada (RPC) a subi une perte de 1,5 milliard de dollars, soit un taux estimatif de rendement négatif de 2,2 %. La valeur de l'actif totalisait 55,3 milliards de dollars, soit 1,7 milliard de plus qu'à la fin du dernier exercice, terminé le 31 mars 2002. Au 30 septembre 2002 (qui correspond au milieu de l'exercice en cours), l'actif comprenait 38,4 milliards de dollars de titres à revenu fixe, détenus par le Régime de pensions du Canada et gérés par le ministère des Finances, à Ottawa, et 16,9 milliards de dollars d'actions gérés par l'Office d'investissement du RPC, à Toronto. Les titres à revenu fixe comprenaient 32,4 milliards de dollars d'obligations d'État fédérales et provinciales et une réserve liquide de 6 milliards de dollars portant intérêt. Ces éléments d'actif ont produit un revenu de placement de 2,5 milliards de dollars au cours du semestre, soit un taux de rendement estimatif de 6,7 %. Au cours du deuxième trimestre (de juillet à septembre), les titres à revenu fixe ont rapporté 1,4 milliard de dollars, soit un taux de rendement estimatif de 3,4 %. Le portefeuille d'actions, qui représentait environ 31 % de l'actif total du RPC, était composé de 93 % d'actions de sociétés ouvertes et de 7 % d'actions de sociétés fermées, d'immobilier et de liquidités. Ce portefeuille a perdu 4 milliards de dollars de sa valeur au cours du premier semestre de l'exercice en cours, soit un rendement négatif de 20,5 %, contre un rendement négatif de 20,7 % pour l'ensemble du portefeuille de référence, qui mesure le rendement du marché. Au cours du deuxième trimestre (de juillet à septembre) les actions ont accusé une perte de 2,5 milliards de dollars, soit un rendement négatif de 13 %, contre un rendement négatif de 12,9 % pour l'ensemble du portefeuille de référence. Les placements canadiens ont perdu 13,1 %, contre 12,6% pour le portefeuille de référence, tandis que les placements étrangers perdaient 12,8 %, contre 13,6 % pour le portefeuille de référence. « L'actif consolidé du RPC se porte bien si l'on considère que nous venons de traverser l'une des pires périodes boursières des 100 dernières années, a fait remarquer le président et chef de la direction de l'Office, John A. MacNaughton. Nous devons cependant nous rappeler que les marchés sont extrêmement volatils. Depuis, les marchés canadiens et étrangers ont affiché un gain de 2,6 % rien qu'en octobre. Nous nous attendons à voir ces fortes fluctuations se poursuivre pendant que nous continuons à constituer méthodiquement un portefeuille d'actions qui permettra d'obtenir un rendement supérieur à long terme et d'équilibrer l'actif du RPC. » M. MacNaughton a souligné que les marchés baissiers offraient de bonnes occasions d'achat pour les investisseurs qui disposent de liquidités importantes et dont l'horizon de placement est éloigné. « Nous avons au moins 20 ans devant nous avant de devoir affecter une partie du revenu au Régime de pensions du Canada pour l'aider à verser les prestations de retraite; nous sommes donc dans une position très favorable pour acheter des actions. » Étant donné l'horizon de placement éloigné de l'Office, M. MacNaughton a souligné que celui-ci ne tente pas de synchronisation avec les marchés et qu'il place les fonds dès qu'il les reçoit du Régime de pensions du Canada. Il diversifie en outre ses placements, en se tournant vers les actions de sociétés fermées, l'immobilier et l'infrastructure, afin de compenser la volatilité des marchés publics et de réaliser des rendements supérieurs à long terme. L'Office a déjà indiqué qu'il s'attendait à ce que le rendement des actions soit supérieur à celui des obligations à long terme. L'Office d'investissement du RPC est une société d'État, créée par une loi du Parlement en décembre 1997. Il investit sur les marchés financiers les fonds dont le Régime de pensions du Canada n'a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Les rentrées de fonds sont actuellement placées dans des actions afin de compenser le portefeuille de liquidités et d'obligations détenu par le Régime de pensions du Canada. En augmentant la valeur de ces fonds à long terme, l'Office aidera le Régime de pensions du Canada à tenir la promesse de pensions faite à la population canadienne. L'Office d'investissement du RPC, qui se trouve à Toronto et dont la gouvernance et la gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada, n'a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Son exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars. Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :
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