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12 novembre 2008

Les placements affichent un rendement de -7,5 pour cent au cumul annuel et de -8,5 pour cent au deuxième trimestre 

TORONTO, ONT. (le 12 novembre 2008) – L’actif de la caisse du RPC s’élevait à 117,4 milliards de dollars à la fin du deuxième trimestre de l’exercice 2009 terminé le 30 septembre 2008, conséquence d’un rendement des placements de  7,5 pour cent au premier semestre de l’exercice et de  8,5 pour cent au deuxième trimestre. La caisse affiche un recul de 5,3 milliards au cumul annuel et de 10,3 milliards par rapport au trimestre précédent.

Pour la période de quatre ans terminée le 30 septembre, le rendement annualisé de la caisse s’établit à 6,6 pour cent, soit un revenu de placement de 22,0 milliards de dollars. En raison de son horizon de placement à long terme, l’Office présente régulièrement ses résultats sur une période mobile de quatre ans.

« La caisse du RPC se compose de placements à long terme, son portefeuille est diversifié, ses entrées de fonds sont stables et sa structure lui permet de résister aux cycles des marchés boursiers afin d’assurer le versement des prestations du RPC pour des décennies et des générations, souligne David Denison, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du RPC. Bien que le recul généralisé des marchés boursiers ait eu une incidence négative sur la caisse, cette dernière n’accuse pratiquement aucune perte liée au risque de crédit au cours de la période. 

« Les turbulences sur les marchés financiers ont touché l’ensemble des investisseurs, mais, contrairement à beaucoup d’investisseurs à court terme qui ont dû vendre au rabais certains éléments d’actif, l’Office est bien placé pour acquérir des placements attrayants à prix avantageux qui offriront un rendement à long terme correspondant aux besoins de la caisse, ajoute M. Denison. Bien que la conjoncture des marchés se soit détériorée depuis la fin du trimestre, nous gardons confiance en notre capacité de produire des rendements corrigés du risque supérieurs à long terme afin d’assurer la viabilité du RPC pour les 17 millions de Canadiens qui y participent. Étant donné son mandat, l’Office n’investit pas pour les trois prochains mois, mais plutôt pour les trois prochaines décennies et au delà. »

Rendement et répartition de l’actif
Le recul cumulé de la caisse pour l’exercice, de 5,3 milliards de dollars, résulte principalement du rendement négatif des placements de  7,5 pour cent, soit une baisse de 9,5 milliards de dollars, contrebalancée en partie par une entrée nette de capitaux de 4,3 milliards en cotisations au RPC ne servant pas au paiement des prestations courantes. Le repli de la caisse au deuxième trimestre terminé le 30 septembre 2008 découle du rendement de  8,5 pour cent des placements, soit un repli de 10,8 milliards, et d’une entrée de fonds nette de 0,5 milliard en cotisations au RPC.

« Étant donné notre pondération stratégique importante en actions, la chute de 19,3 pour cent des marchés boursiers canadiens et la baisse généralisée des marchés à l’échelle mondiale, notamment de 12,9 pour cent pour l’indice FTSE 100 et de 9,0 pour cent pour l’indice S&P 500, ont été les principaux facteurs influant sur nos résultats, commente M. Denison. Notre stratégie en ce qui a trait aux actions cadre avec notre horizon de placement à très long terme et avec notre opinion selon laquelle les actions présentent des rendements corrigés du risque supérieurs sur de longues périodes. » 

Conformément à notre stratégie à long terme, les actions constituaient, au 30 septembre 2008, 59,9 pour cent du portefeuille, soit 70,4 milliards de dollars. De ce montant, les actions de sociétés ouvertes représentaient 55,0 milliards de dollars, ou 46,8 pour cent, et les actions de sociétés fermées, 15,4 milliards de dollars, ou 13,1 pour cent. Les titres à revenu fixe, qui comprennent les obligations, les titres du marché monétaire et les autres titres de créance, représentaient 26,8 pour cent du portefeuille, soit 31,5 milliards de dollars. Les placements sensibles à l’inflation s’élevaient à 15,6 milliards de dollars, soit 13,3 pour cent, répartis comme suit : 6,2 pour cent, ou 7,3 milliards de dollars, en placements immobiliers; 4,0 pour cent, ou 4,7 milliards de dollars, en obligations indexées sur l’inflation; et 3,1 pour cent, ou 3,6 milliards de dollars, en infrastructures.



Viabilité à long terme 
Dans la foulée des fructueuses réformes du RPC adoptées il y a 10 ans, la caisse du RPC a été créée afin de capitaliser partiellement les prestations de retraite futures. Les cotisations au RPC devraient être supérieures aux prestations versées jusqu’à la fin de 2019, ce qui laisse un délai de 11 ans avant qu’une partie du revenu de placement soit requise pour aider à financer les prestations du RPC. Comme les revenus de placement ne serviront pas au versement des prestations de retraite avant 2020, la croissance de la caisse du RPC devrait se poursuivre sans qu’il soit nécessaire d’y puiser des fonds d’ici là. Après 2020, la croissance de la caisse se poursuivra, mais à un rythme plus lent. D’après les projections du rapport 2007 de l’actuaire en chef du Canada, le RPC, tel qu’il est constitué à l’heure actuelle, est viable pour les 75 prochaines années. Selon ces mêmes projections, la caisse du RPC s’élèvera à environ 310 milliards de dollars d’ici la fin de 2019, ce qui en fait l’un des réservoirs de capital d’investissement à but unique les plus importants au monde et contribue à la pérennité du RPC à long terme. 

L’Office d’investissement du RPC 
L’Office d’investissement du RPC est un organisme de gestion de placements professionnel qui place, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le RPC n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés cotées en Bourse, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. L’Office, dont la gouvernance et la gestion sont distinctes de celles du RPC, n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Il a son siège social à Toronto et compte des bureaux à Londres et à Hong Kong. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le www.oirpc.com.


Joel Kranc, directeur des communications
416 874-5163     
jkranc@cppib.ca

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12 novembre 2008 Les placements affichent un rendement de -7,5 pour cent au cumul annuel et de -8,5 pour cent au deuxième trimestre 

TORONTO, ONT. (le 12 novembre 2008) – L’actif de la caisse du RPC s’élevait à 117,4 milliards de dollars à la fin du deuxième trimestre de l’exercice 2009 terminé le 30 septembre 2008, conséquence d’un rendement des placements de  7,5 pour cent au premier semestre de l’exercice et de  8,5 pour cent au deuxième trimestre. La caisse affiche un recul de 5,3 milliards au cumul annuel et de 10,3 milliards par rapport au trimestre précédent.

Pour la période de quatre ans terminée le 30 septembre, le rendement annualisé de la caisse s’établit à 6,6 pour cent, soit un revenu de placement de 22,0 milliards de dollars. En raison de son horizon de placement à long terme, l’Office présente régulièrement ses résultats sur une période mobile de quatre ans.

« La caisse du RPC se compose de placements à long terme, son portefeuille est diversifié, ses entrées de fonds sont stables et sa structure lui permet de résister aux cycles des marchés boursiers afin d’assurer le versement des prestations du RPC pour des décennies et des générations, souligne David Denison, président et chef de la direction de l’Office d’investissement du RPC. Bien que le recul généralisé des marchés boursiers ait eu une incidence négative sur la caisse, cette dernière n’accuse pratiquement aucune perte liée au risque de crédit au cours de la période. 

« Les turbulences sur les marchés financiers ont touché l’ensemble des investisseurs, mais, contrairement à beaucoup d’investisseurs à court terme qui ont dû vendre au rabais certains éléments d’actif, l’Office est bien placé pour acquérir des placements attrayants à prix avantageux qui offriront un rendement à long terme correspondant aux besoins de la caisse, ajoute M. Denison. Bien que la conjoncture des marchés se soit détériorée depuis la fin du trimestre, nous gardons confiance en notre capacité de produire des rendements corrigés du risque supérieurs à long terme afin d’assurer la viabilité du RPC pour les 17 millions de Canadiens qui y participent. Étant donné son mandat, l’Office n’investit pas pour les trois prochains mois, mais plutôt pour les trois prochaines décennies et au delà. »

Rendement et répartition de l’actif
Le recul cumulé de la caisse pour l’exercice, de 5,3 milliards de dollars, résulte principalement du rendement négatif des placements de  7,5 pour cent, soit une baisse de 9,5 milliards de dollars, contrebalancée en partie par une entrée nette de capitaux de 4,3 milliards en cotisations au RPC ne servant pas au paiement des prestations courantes. Le repli de la caisse au deuxième trimestre terminé le 30 septembre 2008 découle du rendement de  8,5 pour cent des placements, soit un repli de 10,8 milliards, et d’une entrée de fonds nette de 0,5 milliard en cotisations au RPC.

« Étant donné notre pondération stratégique importante en actions, la chute de 19,3 pour cent des marchés boursiers canadiens et la baisse généralisée des marchés à l’échelle mondiale, notamment de 12,9 pour cent pour l’indice FTSE 100 et de 9,0 pour cent pour l’indice S&P 500, ont été les principaux facteurs influant sur nos résultats, commente M. Denison. Notre stratégie en ce qui a trait aux actions cadre avec notre horizon de placement à très long terme et avec notre opinion selon laquelle les actions présentent des rendements corrigés du risque supérieurs sur de longues périodes. » 

Conformément à notre stratégie à long terme, les actions constituaient, au 30 septembre 2008, 59,9 pour cent du portefeuille, soit 70,4 milliards de dollars. De ce montant, les actions de sociétés ouvertes représentaient 55,0 milliards de dollars, ou 46,8 pour cent, et les actions de sociétés fermées, 15,4 milliards de dollars, ou 13,1 pour cent. Les titres à revenu fixe, qui comprennent les obligations, les titres du marché monétaire et les autres titres de créance, représentaient 26,8 pour cent du portefeuille, soit 31,5 milliards de dollars. Les placements sensibles à l’inflation s’élevaient à 15,6 milliards de dollars, soit 13,3 pour cent, répartis comme suit : 6,2 pour cent, ou 7,3 milliards de dollars, en placements immobiliers; 4,0 pour cent, ou 4,7 milliards de dollars, en obligations indexées sur l’inflation; et 3,1 pour cent, ou 3,6 milliards de dollars, en infrastructures.

 Viabilité à long terme 
Dans la foulée des fructueuses réformes du RPC adoptées il y a 10 ans, la caisse du RPC a été créée afin de capitaliser partiellement les prestations de retraite futures. Les cotisations au RPC devraient être supérieures aux prestations versées jusqu’à la fin de 2019, ce qui laisse un délai de 11 ans avant qu’une partie du revenu de placement soit requise pour aider à financer les prestations du RPC. Comme les revenus de placement ne serviront pas au versement des prestations de retraite avant 2020, la croissance de la caisse du RPC devrait se poursuivre sans qu’il soit nécessaire d’y puiser des fonds d’ici là. Après 2020, la croissance de la caisse se poursuivra, mais à un rythme plus lent. D’après les projections du rapport 2007 de l’actuaire en chef du Canada, le RPC, tel qu’il est constitué à l’heure actuelle, est viable pour les 75 prochaines années. Selon ces mêmes projections, la caisse du RPC s’élèvera à environ 310 milliards de dollars d’ici la fin de 2019, ce qui en fait l’un des réservoirs de capital d’investissement à but unique les plus importants au monde et contribue à la pérennité du RPC à long terme. 

L’Office d’investissement du RPC 
L’Office d’investissement du RPC est un organisme de gestion de placements professionnel qui place, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le RPC n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés cotées en Bourse, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. L’Office, dont la gouvernance et la gestion sont distinctes de celles du RPC, n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Il a son siège social à Toronto et compte des bureaux à Londres et à Hong Kong. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le www.oirpc.com.


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