17 mai 2006
TORONTO (le 17 mai 2006) : La valeur de la caisse du RPC, qui comprend le revenu de placement et les cotisations dont le régime n’a pas besoin pour financer les prestations de retraite courantes, s’est accrue pour atteindre 98 milliards de dollars à la fin de l’exercice terminé le 31 mars 2006, contre 81,3 milliards de dollars à la fin de l’exercice précédent, ce qui représente une augmentation de 16,7 milliards de dollars.
Cette augmentation est constituée de 13,1 milliards de dollars de gains de placement et de 3,6 milliards de dollars de cotisations supplémentaires. Le taux de rendement de la caisse a été de 15,5 pour cent, comparativement au rendement médian de 14,9 pour cent des régimes de retraite canadiens au cours de la même période et au rendement de 8,5 pour cent de la caisse pendant l’exercice précédent.
Les marchés boursiers ont affiché un rendement exceptionnel pendant l’exercice 2006, ce qui explique environ 85 pour cent des gains de la caisse. Tous les secteurs des marchés publics canadiens se sont bien comportés, notamment ceux de l’énergie et des services financiers, ce qui s’est traduit par un taux de rendement global de 29,9 pour cent pour notre portefeuille d’actions canadiennes.
À compter de l’exercice 2006, l’Office a précisé son objectif à court terme en matière de composition de l’actif en le fixant à 60 pour cent d’actions, 30 pour cent de placements à revenu fixe et 10 pour cent de placements à rendement réel. À la fin de l’exercice, la caisse du RPC avait réalisé des progrès importants par rapport à cet objectif de répartition de l’actif à court terme.
Au 31 mars 2006, les actions totalisaient 61,7 milliards de dollars, soit 63 pour cent de la caisse du RPC. Il s’agissait d’actions de sociétés ouvertes, d’une valeur de 57,3 milliards de dollars, soit 58,5 pour cent de l’ensemble de la caisse, ainsi que d’actions de sociétés fermées, d’une valeur de 4,4 milliards de dollars, soit 4,5 pour cent de l’ensemble de la caisse. Les titres à revenu fixe comprenaient des obligations d’État et des titres du marché monétaire totalisant 27,8 milliards de dollars, soit 28,3 pour cent de la caisse. Les placements à rendement réel représentaient 8,5 milliards de dollars, soit 8,7 pour cent. Ils comprenaient des biens immobiliers, d’une valeur de 4,2 milliards de dollars, soit 4,3 pour cent de la caisse, des obligations indexées sur l’inflation, d’une valeur de 4 milliards de dollars, soit 4 pour cent de la caisse, et des placements en infrastructure, d’une valeur de 350 milliards de dollars, soit 0,4 pour cent de la caisse.
” Notre principal objectif de placement au cours de l’exercice était de diversifier davantage le portefeuille en fonction des caractéristiques de risque-rendement et des régions géographiques, a déclaré M. David Denison, président et chef de la direction de l’Office. Nous avons donc accru nos placements en biens immobiliers, en obligations indexées sur l’inflation et en infrastructure, pour les porter à 8,5 milliards de dollars, soit 8,7 pour cent du portefeuille global, contre à peine 1 milliard de dollars, soit 1,2 pour cent, au début de l’exercice.
” En ce qui concerne la diversification géographique, étant donné que nous avons déjà investi 63 milliards de dollars au Canada, nous continuerons à rechercher d’autres placements internationaux parce qu’ils permettent de réduire le risque de concentration et d’éviter une surdépendance à l’égard de l’économie canadienne. “
Selon les projections actuarielles, les cotisations au RPC devraient être supérieures aux prestations jusqu’en 2022, ce qui laisse un délai de 16 ans avant que l’on ait besoin d’une partie du revenu de placement pour financer les prestations du RPC.
1 Selon une étude de RBC Dexia Investor Services, le rendement médian des régimes de retraite canadiens est de 14,9 pour cent pour les 12 mois terminés en mars 2006.
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L’Office investit les fonds dont le Régime de pensions du Canada n’a pas besoin pour financer les prestations de retraite courantes. Il a reçu son mandat des gouvernements fédéral et provinciaux, et il rend des comptes au Parlement et aux ministres des Finances fédéral et provinciaux, qui sont les gérants du régime, ainsi qu’à 16 millions de cotisants et de bénéficiaires. L’Office, qui se trouve à Toronto et dont la gouvernance et la gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada, n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Son exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars. On trouvera de plus amples renseignements sur l’Office à l’adresse www.oirpc.ca.
Une téléconférence est prévue le 17 mai, à 11 h H.A.E., pour discuter de ces résultats. Les journalistes qui désirent y participer sont priés de communiquer avec Mme Jennifer Ross, au 416 868 4682 ou à l’adresse jross@cppib.ca. Cette téléconférence sera aussi diffusée en direct par Internet, à l’adresse www.oirpc.ca.
Personnes-ressources : John Cappelletti – directeur des communications 416-868-0308 jcappelletti@cppib.ca. ou Ian Dale, vice-président – Communications et relations avec les intéressés 416 868-4086 idale@cppib.ca.