21 mai 2009
TORONTO, ONTARIO (le 21 mai 2009): La caisse du RPC a clôturé son exercice le 31 mars 2009 avec un actif de 105,5 milliards de dollars, soit une baisse de 17,2 milliards de dollars après les charges d’exploitation, par rapport à 122,7 milliards de dollars à la fin de l’exercice 2008. Cette baisse de valeur de la caisse au cours de l’exercice est principalement attribuable à un rendement négatif de 18,62 pour cent, ou de 23,6 milliards de dollars, lequel a été contrebalancé par les cotisations au RPC qui ont totalisé 6,6 milliards de dollars.
En cette période de conjoncture défavorable, la caisse du RPC a généré un rendement essentiellement semblable à celui de l’indice de référence du marché de la caisse, soit le portefeuille de référence du RPC, pour l’exercice 2009, dégageant une valeur ajoutée de 1 point de base par rapport au rendement négatif de 18,63 pour cent affiché par l’indice de référence. À titre d’investisseur à long terme, l’Office d’investissement du RPC (l’Office) croit qu’il est plus approprié d’évaluer le rendement à valeur ajoutée sur des périodes de quatre exercices consécutifs. Au cours des trois derniers exercices, soit depuis l’adoption du portefeuille de référence du RPC à titre d’indice de référence clé pour l’ensemble de la caisse, l’Office a généré un rendement à valeur ajoutée cumulatif de 487 points de base, ce qui correspond à un revenu de placement supplémentaire d’environ 5,3 milliards de dollars et à un rendement à valeur ajoutée annuel moyen de 162 points de base pour la période de trois exercices.
« Bien que la caisse du RPC ait enregistré sa première baisse importante depuis sa création, résultat des turbulences sans précédent qui ont secoué les marchés, nous sommes demeurés en bonne position pour générer les rendements requis qui nous permettront de nous acquitter de notre mandat, lequel consiste à assurer le versement des prestations pour des décennies et des générations à venir, a déclaré David Denison, président et chef de la direction de l’Office. Bien que les résultats de chaque exercice soient importants, la stratégie de placement de l’Office vise des rendements à beaucoup plus long terme. Grâce à son horizon de placement à long terme, à ses rentrées de fonds régulières et à ses grandes capacités en matière de placement, l’Office est en mesure de tirer parti de la conjoncture actuelle de façon à servir les intérêts à long terme de la caisse du RPC et de ses 17 millions de cotisants et de bénéficiaires. »
Conjoncture des marchés à l’exercice 2009 La conjoncture économique observée au cours des douze derniers mois est le résultat de la pire crise financière mondiale depuis la Crise de 1929. La crise du crédit, qui avait commencé à s’installer en 2007, a pris de l’ampleur à l’été 2008 à la suite de la faillite de Lehman Brothers. Au deuxième trimestre de l’exercice 2009, les perturbations sur les marchés du crédit s’étaient déjà répandues pour toucher les marchés boursiers et, de septembre à novembre, les marchés des actions et des marchandises à l’échelle mondiale ont enregistré les reculs les plus marqués des dernières décennies. Malgré la légère remontée observée à la fin du mois de mars (le dernier mois de l’exercice 2009), au dernier trimestre de l’exercice (de janvier à mars de l’année civile 2009), les marchés boursiers ont atteint des niveaux planchers jamais vus depuis les années 1990.
Le rendement de la caisse du RPC est essentiellement imputable à la très forte baisse de la valeur des actions de sociétés ouvertes à l’échelle mondiale au cours de l’exercice. La dégradation des facteurs économiques fondamentaux à l’échelle internationale a également entraîné des baisses de valeurs dans le portefeuille d’actions de sociétés fermées et le portefeuille de placements immobiliers de la caisse du RPC. La caisse a tiré parti de l’importante hausse de valeurs dans son portefeuille d’obligations d’État et des flux de trésorerie solides générés par ses placements en infrastructures.
« L’Office a pris un certain nombre de mesures pour relever les défis extraordinaires survenus au cours de la dernière année, a affirmé M. Denison. Nous avons continué d’éviter les placements dans des instruments complexes comportant d’importants risques de crédit insoupçonnés, nous avons suspendu notre programme de prêt de titres et nous avons réduit la taille des positions liées à certains de nos programmes de gestion active à l’interne. Parallèlement, nous avons eu recours à diverses stratégies à court terme sur nos marchés publics afin de tirer parti de la volatilité extrême qui s’est maintenue sur les marchés. D’autre part, la patience dont a fait preuve notre service Placements privés au cours des dernières années a été récompensée par l’acquisition et la disponibilité croissante d’infrastructures et de biens immobiliers de grande qualité à prix attrayants. Bien que la conjoncture actuelle présente des occasions sans précédent et que l’Office ait la capacité de les saisir, nous ne saisirons ces occasions que si elles répondent à nos critères en matière de risque et de rendement. »
Résultats sur quatre exercices Conformément à notre méthode d’évaluation du rendement à valeur ajoutée, nous comptabilisons également le rendement global de la caisse sur des périodes de quatre exercices consécutifs.
Pour la période de quatre exercices terminée le 31 mars 2009, le taux de rendement annualisé s’établissait à 1,42 pour cent. La variation du rendement sur quatre exercices par rapport à l’exercice précédent est attribuable à la conjoncture difficile du dernier exercice ainsi qu’au fait que le rendement positif de 8,5 pour cent enregistré à l’exercice 2005 ne fait plus partie de la période de calcul du rendement. Par définition, les rendements plus faibles enregistrés à l’exercice 2008 (taux négatif de 0,29 pour cent) et à l’exercice 2009 seront pris en compte dans le calcul du rendement sur quatre exercices pendant encore deux et trois exercices, respectivement. Si l’on évalue le rendement global de la caisse sur une période plus longue, soit depuis que l’Office a commencé à investir il y a une décennie, le taux de rendement annualisé sur 10 exercices s’est établi à 4,3 pour cent, ce qui représente un revenu de placement de 24,2 milliards de dollars.
Le rendement annualisé sur quatre exercices de 1,42 pour cent est inférieur au taux de rendement réel moyen de 4,2 pour cent que l’actuaire en chef du Canada estime nécessaire pour assurer la viabilité du Régime de pensions du Canada sur une période de 75 ans. Durant cette longue période, nous nous attendons à ce que le rendement des périodes de quatre exercices soit parfois supérieur et parfois inférieur à ce taux. Au cours des 10 exercices depuis que l’Office a commencé à investir, les rendements enregistrés par la caisse du RPC à chacune des périodes de quatre exercices avant l’exercice 2009 dépassaient le taux de rendement réel de 4,2 pour cent. Selon les rendements passés et les prévisions de rendement futur raisonnables, l’Office estime que les rendements réels du portefeuille de référence du RPC et de la caisse du RPC excéderont le rendement réel de 4,2 pour cent prévu par l’actuaire en chef sur l’horizon de placement à long terme de la caisse du RPC.
Stratégie à long terme Bien que le système de reddition de comptes de l’Office soit axé sur le rendement des placements sur des périodes de quatre exercices, le portefeuille est géré selon un horizon de placement de plusieurs décennies et générations. L’Office continue de se concentrer sur une stratégie de placement à long terme afin de s’acquitter de son mandat, lequel consiste à maximiser les rendements en évitant les risques de perte indus.
« Au cours de l’exercice 2009, la direction et le conseil d’administration ont revu la stratégie à long terme de l’Office à la lumière des conditions exceptionnelles du marché avec lesquelles nous avons dû composer. Nous avons conclu que notre stratégie à long terme demeure valable et que la pondération stratégique des actifs de la caisse du RPC demeure appropriée étant donné son horizon de placement à long terme. Nous avons toutefois modifié un certain nombre de nos programmes de placement pour tenir compte des changements cycliques et structurels observés sur les marchés, tels que l’accroissement des différentiels de taux, la volatilité accrue, l’accès plus restreint au financement par emprunt et son coût plus élevé, ainsi que la diminution des activités d’intermédiation des banques et des autres institutions financières, » a affirmé M. Denison.
Rendement des portefeuilles par service de placement à l’exercice 2009 Un des principaux outils de mesure du rendement de nos équipes de placement est le rendement à valeur ajoutée obtenu par rapport à leur indice de référence respectif. La section ci-dessous présente le rendement à valeur ajoutée dégagé par chaque service, suivi d’une comparaison de leur rendement global d’un exercice à l’autre.
Le service Placements sur les marchés publics a généré des rendements à valeur ajoutée de 40 points de base, soit un revenu de placement supplémentaire d’environ 0,5 milliard de dollars par rapport à son indice de référence. Conformément à l’horizon de placement à long terme de l’organisme et à la stratégie de placement qui en découle, le service des Placements sur les marchés publics maintient un portefeuille diversifié à l’échelle mondiale composé de titres de 2 900 sociétés ouvertes cotées sur les principales bourses. Ce portefeuille a donc été plus durement touché par la chute généralisée des marchés boursiers. Fait notable, les trois secteurs canadiens qui ont été les plus durement affectés à l’exercice 2009 sont l’énergie, les services financiers et les matières. Ces secteurs constituent une grande partie de l’économie canadienne et représentent donc une partie importante du portefeuille d’actions canadiennes de la caisse.
Dans l’ensemble, le service Placements sur les marchés publics a produit un rendement négatif de 18,2 pour cent, ou 17,9 milliards de dollars, comparativement à une baisse de 2,4 pour cent ou de 2,4 milliards de dollars à l’exercice 2008. Les actions de sociétés ouvertes ont généré un rendement négatif de 31,0 pour cent, soit un rendement de placement net négatif de 19,4 milliards de dollars, contre un rendement négatif de 6,8 pour cent, ou de 4,6 milliards de dollars, à l’exercice 2008. À l’opposé, les titres à revenu fixe gérés par le service se sont bien comportés : les obligations et les titres du marché monétaire ont produit un rendement de 5,4 pour cent, ou de 1,6 milliard de dollars, comparativement à 6,9 pour cent, ou à 2,1 milliards de dollars, en 2008.
Le service Placements privés a généré des rendements à valeur ajoutée de 88 points de base, soit un revenu de placement supplémentaire d’environ 1,1 milliard de dollars pour la caisse du RPC par rapport à son indice de référence. Pour ce qui est du rendement global, le service a enregistré une baisse de 5,3 milliards de dollars, mais le rendement exprimé en dollars canadiens, soit après la prise en compte des taux de change, atteint le montant négatif de 3,1 milliards de dollars, ou le taux négatif de 14,4 pour cent. Les placements en infrastructures du service ont affiché un rendement négatif de 5,0 pour cent, soit un rendement de placement net d’un montant négatif de 155 millions de dollars pour l’exercice 2009, ce qui représente une baisse par rapport au rendement de 23,6 pour cent, ou de 524 millions de dollars, enregistré à l’exercice 2008. Les activités touchant les actions de sociétés fermées, qui comprennent les fonds et placements secondaires et les placements directs, ont enregistré un rendement négatif de 17,2 pour cent, ou de 2,9 milliards de dollars, ce qui reflète l’incidence nette des distributions provenant de nos placements dans des fonds et la variation de la valeur de nos portefeuilles. En comparaison, ces activités avaient enregistré un rendement de 8,2 pour cent, représentant un apport de 1,0 milliard de dollars au revenu de placement net pour l’exercice 2008.
Le service Placements immobiliers a généré des rendements à valeur ajoutée négatifs de 75 points de base, soit un revenu de placement négatif d’environ 0,9 milliard de dollars par rapport à son indice de référence. Le portefeuille de biens immobiliers privés a enregistré un rendement négatif de 14,0 pour cent, ce qui représente un rendement de placement net négatif de 1,1 milliard de dollars. Ces résultats reflètent le ralentissement des activités sur les marchés immobiliers aux ÉtatsUnis et au Royaume-Uni. À l’exercice 2008, le portefeuille avait enregistré un rendement de 8,1 pour cent, ou de 0,5 milliard de dollars.
Le comité de planification des placements prend les décisions en matière de placement qui ne sont pas imputables à un service en particulier. Par exemple, il répartit le risque selon le plafond établi par le conseil d’administration et prend des décisions sur la conception globale du portefeuille pour l’ensemble de la caisse. La décision d’investir dans de nouvelles catégories d’actifs telles que les biens immobiliers, les infrastructures et les actions de sociétés fermées a généré pour l’exercice un rendement à valeur ajoutée de 49 points de base, soit environ 0,6 milliard de dollars. En outre, ce comité peut également décider d’effectuer des placements qui présentent une composante alpha importante, normalement dans les cas où le placement ne fait partie ni du mandat ni du budget établi pour la gestion du risque des services de placement. Le comité de planification des placements est responsable des placements dans les prêts adossés et les prêts hypothécaires en difficulté effectués au cours de l’exercice 2008. Ces placements reflètent la juste valeur établie dans la conjoncture actuelle du marché et l’écart de rendement négatif de 1,3 milliard de dollars, ou de 101 points de base, par rapport à l’indice de référence. Compte tenu de l’horizon à long terme de la caisse du RPC, l’Office conserve ces placements dans l’espoir qu’ils produiront des rendements ajustés en fonction du risque positifs à long terme. Au total, les décisions du comité de planification des placements se sont traduites par un rendement à valeur ajoutée net négatif de 52 points de base, soit un rendement négatif d’environ 0,7 milliard de dollars.
Rendement des portefeuilles par catégorie d’actif à l’exercice 2009
RENDEMENT DE LA CAISSE DU RPC |
||
Catégorie d’actifs |
Exercice 09* |
Exercice 08* |
Actions de sociétés ouvertes canadiennes |
-32,3 % |
3,2 % |
Actions de sociétés fermées canadiennes |
-7,8 % |
2,2 % |
Actions de sociétés ouvertes de marchés étrangers établis |
-29,7 % |
-13,9 % |
Actions de sociétés fermées de marchés étrangers établis |
-17,8 % |
8,5 % |
Actions de sociétés ouvertes de marchés émergents |
-32,6 % |
S/O** |
Actions de sociétés fermées de marchés émergents |
-13,7 % |
S/O** |
Obligations et titres du marché monétaire |
5,4 % |
6,9 % |
Autres dettes |
-30,3 % |
0,3 % |
Biens immobiliers publics |
-43,7 % |
-24,2 % |
Biens immobiliers privés |
-14,0 % |
8,2 % |
Obligations indexées sur l’inflation |
0,6 % |
9,3 % |
Infrastructures |
-5,0 % |
23,6 % |
Total de la caisse du RPC |
-18,62 % |
-0,29 % |
* Les résultats de placement par catégorie d’actifs sont présentés en dollars canadiens sans couverture du risque de change, car la couverture, le cas échéant, est effectuée à l’échelle du portefeuille global de la caisse du RPC. Les résultats sont présentés selon une moyenne pondérée dans le temps. **À l’exercice 2008, le rendement des actions de sociétés de marchés émergents était inclus dans celui des actions de sociétés de marchés étrangers établis.
Composition de l’actif Au cours de l’exercice 2009, nous avons poursuivi la diversification de notre portefeuille par région. Nous avons effectué une révision en profondeur du portefeuille de référence du RPC, ce qui a donné lieu à un rajustement de la composition du portefeuille présentée dans le tableau cidessous. Vous trouverez plus de détails sur le portefeuille de référence du RPC dans le rapport annuel de 2009 qui sera disponible à la fin mai 2009.
Bien que les actifs canadiens représentent toujours une part importante du portefeuille, une portion croissante sera investie sur les marchés internationaux au fil de la croissance de la caisse du RPC. À la fin de l’exercice, les actifs canadiens totalisaient 48 milliards de dollars, ce qui correspond à une proportion de 45,5 pour cent du portefeuille, et les 57,6 milliards de dollars restants étaient investis à l’extérieur du Canada
EXERCICES TERMINÉS LES 31 MARS (en milliards de dollars) |
|
2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
ÉVOLUTION DE L’ACTIF NET |
|
|
|
|
|
Produits (perte) |
|
|
|
|
|
Cotisations nettes |
|
6,6 |
6,5 |
5,6 |
3,6 |
Revenu de placement déduction faite des charges d’exploitation |
|
(23,8) |
(0,4) |
13,0 |
13,1 |
Augmentation de l’actif net |
|
(17,2) |
6,1 |
18,6 |
16,7 |
|
|||||
AUX 31 MARS (en milliards de dollars) |
2009 |
2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
PORTEFEUILLE DE PLACEMENTS |
(%) |
($) |
($) |
($) |
($) |
Actions |
|
|
|
|
|
Actions canadiennes |
14,7 |
15,6 |
28,9 |
29,2 |
29,0 |
Actions étrangères sur les marchés établis |
38,3 |
40,4 |
47,5 |
46,1 |
32,7 |
Actions étrangères sur les marchés émergents |
4,4 |
4,6 |
0,7 |
– |
– |
Placements à revenu fixe |
|
|
|
|
|
Obligations |
26,9 |
28,4 |
30,2 |
29,2 |
27,2 |
Autres dettes |
1,7 |
1,8 |
1,1 |
– |
– |
Titres du marché monétaire1 |
(0,7) |
(0,8) |
– |
0,4 |
0,6 |
Placements sensibles à l’inflation |
|
|
|
|
|
Biens immobiliers |
6,5 |
6,9 |
6,9 |
5,7 |
4,2 |
Obligations indexées sur l’inflation |
3,9 |
4,1 |
4,7 |
3,8 |
4,0 |
Infrastructures |
4,3 |
4,6 |
2,8 |
2,2 |
0,3 |
Portefeuille de placements2 |
100,0 |
105,6 |
122,8 |
116,6 |
98,0 |
|
|||||
RENDEMENT |
|
|
|
|
|
Taux de rendement (annuel)3 |
|
-18,6 % |
-0,3 % |
12,9 % |
15,5 % |
————————————————- |
|||||
1Comprend les sommes à recevoir et à payer au titre des opérations en cours, les dividendes à recevoir, les intérêts courus et les stratégies de rendement absolu. 2Exclut les actifs autres que les placements tels que les locaux et le matériel, et les passifs autres que les placements. 3À compter de l’exercice 2007, le taux de rendement reflète le rendement du portefeuille de placements qui exclut le portefeuille de liquidités affectées aux prestations.
|
Au 31 mars 2009, les actions représentaient 57,4 pour cent de la caisse, soit 60,6 milliards de dollars. De ce montant, les actions de sociétés ouvertes représentaient 44,0 pour cent, ou 46,5 milliards de dollars, et les actions de sociétés fermées, 13,4 pour cent, ou 14,1 milliards de dollars. Les titres à revenu fixe, qui comprennent les obligations, les titres du marché monétaire et les autres dettes, représentaient 27,9 pour cent du portefeuille, soit 29,4 milliards de dollars. Les placements sensibles à l’inflation représentaient 14,7 pour cent du portefeuille, soit 15,6 milliards de dollars, répartis comme suit : 6,5 pour cent, ou 6,9 milliards de dollars, en biens immobiliers, 3,9 pour cent, ou 4,1 milliards de dollars, en obligations indexées sur l’inflation, et 4,3 pour cent, ou 4,6 milliards de dollars, en infrastructures.
Selon les prévisions, le montant des cotisations au RPC devrait excéder celui des prestations annuelles jusqu’à la fin de 2019. Le revenu de placement de l’Office ne servira donc pas au versement des prestations pour les 11 prochaines années. Durant cette période, l’Office prévoit que des cotisations nettes d’un montant d’environ 28 milliards de dollars s’ajouteront à la caisse. L’actuaire en chef du Canada estime qu’un taux de rendement réel de 4,2 pour cent est nécessaire au maintien à long terme du taux de cotisation actuel du RPC. L’actuaire en chef a reconfirmé les conclusions de son rapport de 2007 selon lesquelles le RPC sera viable pendant toute la période de 75 années suivant son rapport, et il publiera de nouvelles prévisions à l’égard du RPC en 2010.
« L’Office croit fermement qu’il dispose des stratégies et des portefeuilles de placements qui lui permettront de générer les rendements requis pour assurer la viabilité du RPC pour des décennies et des générations à venir », a déclaré M. Denison.
Office d’investissement du RPC L’Office d’investissement du RPC investit, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le Régime de pensions du Canada n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés ouvertes, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. L’Office est responsable devant le Parlement et les ministres des Finances fédéral et provinciaux. Le siège social de l’Office se trouve à Toronto, et sa gouvernance et sa gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada. L’Office n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Au 31 mars 2009, la caisse du RPC totalisait 105,5 milliards de dollars. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’Office, consultez le site www.cppib.ca.
Joel Kranc
Directeur des communications
416-874-5163