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En mars 2020, Investissements RPC a ouvert son bureau de San Francisco et a fait appel à Judy Wade, chef de file chevronnée du secteur des technologies, pour diriger la nouvelle équipe de San Francisco. Dirigeant et conseillant des sociétés technologiques depuis 30 ans, Mme Wade supervise la stratégie de croissance de la société dans la région de la baie de San Francisco. Elle travaille à bâtir la réputation de la société et à en renforcer la portée ainsi qu’à repérer des occasions de placement liées à la technologie de rupture et à l’innovation.

Avant de se joindre à Investissements RPC, Mme Wade était une chef du capital de risque à McKinsey & Company, où elle était en charge des pratiques observées à l’échelle mondiale destinées à servir les jeunes entreprises et leurs investisseurs. Elle a également été entrepreneure en résidence à Kapor Capital ainsi que présidente et chef de la direction pour le compte du développeur de jeux Hands On Entertainment et de la société AliveCor, qui se spécialise dans le matériel médical et l’intelligence artificielle.

Récemment, Judy a rencontré l’équipe de rédaction d’Investissements RPC pour discuter des objectifs et des occasions de placement de la société dans la Silicon Valley.

Q : Quels sont les avantages que tire Investissements RPC de sa présence dans la Silicon Valley?

Judy Wade : Je pense que cela présente trois avantages. Le premier est d’être à proximité de la Silicon Valley et de l’écosystème technologique. Presque toutes nos relations clés ont des bureaux ici. Les cinq plus grandes sociétés au monde sont toutes établies sur la côte ouest, et 24 % des sociétés qui ont fait leur entrée en bourse au cours de la dernière année se trouvent en Californie. Donc, du point de vue des flux de transactions, il est important d’être ici.

Le second avantage réside dans le fait que la technologie est une source de plus en plus importante de création de valeur pour toutes les sociétés. Dans un certain sens, chaque société devra devenir une société technologique pour réussir, et il est essentiel de pouvoir mettre nos sociétés en portefeuille en relation avec des perturbateurs qui peuvent les aider à atteindre leurs objectifs. Nous devons également comprendre les perturbations qui découlent de la technologie – pensez à ce que le commerce électronique a fait aux détaillants et aux centres commerciaux dans cette réalité dessinée par la COVID-19. Si nous comprenons l’orientation de la technologie, nous pouvons en tirer parti lorsque nous prenons des décisions de placement. Cela peut également nous aider à déterminer le type de changement que nous souhaitons apporter à l’interne : par exemple, accroître notre souplesse.

La troisième avantage découle du poids économique de la Californie. Si la Californie était un pays, en se fondant sur le PIB, il s’agirait de la cinquième puissance économique mondiale. Je crois qu’il est important pour nous de faire partie de cette grande économie.

Judy Wade

Judy Wade
Directrice générale et chef du bureau de San Francisco

Q : Quels sont les atouts qu’apporte Investissements RPC en s’y établissant?

Judy Wade : Ce n’est pas nécessairement la taille de notre bourse qui importe. Cet écosystème regorge de capitaux. Le capital ne constitue plus un élément différenciateur dans la Silicon Valley. Ce qui compte ici, c’est le capital social, c’est-à-dire les personnes que vous connaissez. Le capital social permet d’avoir accès au capital économique et aux opérations liées à un écosystème de réciprocité, une façon de donner pour recevoir. Si nous voulons faire partie de cet écosystème, nous devons apporter de la valeur.

Nous pouvons offrir trois types de valeur : d’abord, grâce à nos connaissances en ce qui a trait à la géopolitique et à ce qui se passe de par le monde. Je sais, par exemple, que notre façon de procéder en Asie, et notre analyse de ce qui s’y passe seraient dignes d’intérêt dans la Silicon Valley. Ces renseignements peuvent également concerner des secteurs, comme l’immobilier ou le commerce de détail. Il s’agit de fournir des renseignements aux sociétés technologiques d’un point de vue sectoriel ou géographique.

Nos relations, en particulier celles que nous possédons grâce à notre portefeuille, peuvent également constituer une source de valeur. Récemment, nous avons tenu une rencontre au cours de laquelle les chefs des ressources humaines de cinq ou six de nos sociétés en portefeuille ont entendu des présentations de trois entreprises en démarrage qui offrent des solutions aux services des ressources humaines, dont une qui a créé une plateforme pour relier les entreprises aux candidats de couleur. Nous envisageons maintenant de tenir un salon numérique où nous rencontrerons les chefs des finances et de la gestion des risques de sociétés en démarrage en voie de devenir des sociétés ouvertes afin de discuter de la façon dont leur rôle changera à mesure que leurs sociétés évolueront.

Le troisième élément grâce auquel nous pouvons apporter de la valeur réside dans ce que j’appelle « nos principes ». Non seulement il est question des principes directeurs en matière d’intégrité, de collaboration et d’excellence du rendement d’Investissements RPC, mais aussi des fondements qui sous-tendent nos principes de placement. Il y a des façons pour nous de parler de nos points de vue sur le risque et les occasions du 21e siècle, comme la diversité et l’inclusion ou encore les changements climatiques. Cela comprend également la gouvernance. Nous pouvons aider les jeunes sociétés à mettre en œuvre des pratiques exemplaires en ce qui a trait à diverses questions de gouvernance.

Je crois aussi que notre capacité à investir tout au long du cycle de vie d’une société nous démarque des autres. Le fait que, contrairement à un fonds, nous ne soyons pas cantonnés à un cycle de cinq ou sept ans est un avantage. Je me suis récemment entretenu avec le chef de la direction de l’une de nos sociétés en portefeuille, et il m’a dit que la principale raison qui le rendait enthousiaste à l’idée de nous avoir comme partenaire résidait dans le fait qu’il savait que nous serions un partenaire à long terme. Chaque opération de financement qu’il effectue est extrêmement chronophage pour lui comme pour sa société, de sorte que cette perspective à long terme est à la fois précieuse et distinctive.

Q : Y a-t-il des technologies à l’horizon qui vous rendent particulièrement enthousiaste?                      

Judy Wade : Je pense que la révolution alimentaire va perdurer. Il s’agit de savoir à quelle vitesse elle passera d’un créneau à des ventes significatives. Certaines des occasions viendront des sociétés qui tentent de révolutionner les technologies agricoles. D’autres proviendront de sociétés qui proposent des substituts alimentaires à base de plantes, comme A Perfect Day (un ajout récent au portefeuille d’Investissements RPC qui crée des produits laitiers d’origine végétale). Certaines autres encore découleront de nouveaux mécanismes de livraison, qu’il s’agisse de nouveaux types d’épiceries ou d’options de livraison de nourriture saine.

Il y a également le travail à distance, qui, selon moi, ne disparaîtra pas non plus; peut-être ne sera-t-il pas le lot de tous les jours et de chacun des travailleurs, mais davantage de tâches seront effectuées à distance à l’avenir. Le développement de logiciels est une activité qui peut se faire à distance sans trop d’encombres, d’autant plus qu’il existe des tonnes d’outils à cet égard. Il reste encore beaucoup à faire en ce qui a trait aux innovations technologiques qui pourraient faciliter le travail à distance. J’ai hâte de voir les nouveaux outils qui nous aideront à collaborer et à bâtir une culture dans un environnement à distance.

Il y a également à faire pour permettre aux clients d’avoir plus de contrôle sur leurs données. À l’heure actuelle, tout repose sur les témoins et le reciblage publicitaire, et nous savons tous que nos données sont à la portée de tout un chacun. J’aimerais vraiment que des progrès soient réalisés en ce qui a trait à la façon dont nous pouvons accroître la transparence quant à l’utilisation de nos données ainsi que notre gestion de celles-ci et, par ailleurs, à la manière dont nous pouvons tirer parti de nos données. Je suis très heureuse de recevoir mes nouvelles quotidiennes ou de participer à des essais cliniques, mais je devrais être en mesure d’en profiter d’une façon ou d’une autre. J’aimerais savoir ce qui se passe sur place du point de vue des technologies.

Je m’intéresse également à de nouvelles façons de repérer et d’éliminer les biais systémiques dans la prise de décisions de placement. Nous intégrons un ensemble de biais relatifs à nos comportements humains dans toutes nos décisions, qu’il s’agisse de biais de disponibilité, de biais de confiance excessive ou de biais d’ancrage. C’est particulièrement vrai dans l’écosystème technologique, car lorsqu’on crée quelque chose de nouveau, il n’existe pas de données auxquelles on peut se fier. Et ces biais systémiques ont aussi, par définition, une incidence sur les personnes que nous décidons d’embaucher ou de financer. Je crois que ces biais sont la cause des angles morts entourant les conséquences négatives que crée la technologie. L’accent que met Investissements RPC sur la diversité et l’inclusion ainsi que sur les risques du 21e siècle sont deux exemples de la manière dont nous nous efforçons de surmonter ces biais.

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En mars 2020, Investissements RPC a ouvert son bureau de San Francisco et a fait appel à Judy Wade, chef de file chevronnée du secteur des technologies, pour diriger la nouvelle équipe de San Francisco. Dirigeant et conseillant des sociétés technologiques depuis 30 ans, Mme Wade supervise la stratégie de croissance de la société dans la région de la baie de San Francisco. Elle travaille à bâtir la réputation de la société et à en renforcer la portée ainsi qu’à repérer des occasions de placement liées à la technologie de rupture et à l’innovation. Avant de se joindre à Investissements RPC, Mme Wade était une chef du capital de risque à McKinsey & Company, où elle était en charge des pratiques observées à l’échelle mondiale destinées à servir les jeunes entreprises et leurs investisseurs. Elle a également été entrepreneure en résidence à Kapor Capital ainsi que présidente et chef de la direction pour le compte du développeur de jeux Hands On Entertainment et de la société AliveCor, qui se spécialise dans le matériel médical et l’intelligence artificielle. Récemment, Judy a rencontré l’équipe de rédaction d’Investissements RPC pour discuter des objectifs et des occasions de placement de la société dans la Silicon Valley. Q : Quels sont les avantages que tire Investissements RPC de sa présence dans la Silicon Valley? Judy Wade : Je pense que cela présente trois avantages. Le premier est d’être à proximité de la Silicon Valley et de l’écosystème technologique. Presque toutes nos relations clés ont des bureaux ici. Les cinq plus grandes sociétés au monde sont toutes établies sur la côte ouest, et 24 % des sociétés qui ont fait leur entrée en bourse au cours de la dernière année se trouvent en Californie. Donc, du point de vue des flux de transactions, il est important d’être ici. Le second avantage réside dans le fait que la technologie est une source de plus en plus importante de création de valeur pour toutes les sociétés. Dans un certain sens, chaque société devra devenir une société technologique pour réussir, et il est essentiel de pouvoir mettre nos sociétés en portefeuille en relation avec des perturbateurs qui peuvent les aider à atteindre leurs objectifs. Nous devons également comprendre les perturbations qui découlent de la technologie – pensez à ce que le commerce électronique a fait aux détaillants et aux centres commerciaux dans cette réalité dessinée par la COVID-19. Si nous comprenons l’orientation de la technologie, nous pouvons en tirer parti lorsque nous prenons des décisions de placement. Cela peut également nous aider à déterminer le type de changement que nous souhaitons apporter à l’interne : par exemple, accroître notre souplesse. La troisième avantage découle du poids économique de la Californie. Si la Californie était un pays, en se fondant sur le PIB, il s’agirait de la cinquième puissance économique mondiale. Je crois qu’il est important pour nous de faire partie de cette grande économie. Judy Wade Directrice générale et chef du bureau de San Francisco Q : Quels sont les atouts qu’apporte Investissements RPC en s’y établissant? Judy Wade : Ce n’est pas nécessairement la taille de notre bourse qui importe. Cet écosystème regorge de capitaux. Le capital ne constitue plus un élément différenciateur dans la Silicon Valley. Ce qui compte ici, c’est le capital social, c’est-à-dire les personnes que vous connaissez. Le capital social permet d’avoir accès au capital économique et aux opérations liées à un écosystème de réciprocité, une façon de donner pour recevoir. Si nous voulons faire partie de cet écosystème, nous devons apporter de la valeur. Nous pouvons offrir trois types de valeur : d’abord, grâce à nos connaissances en ce qui a trait à la géopolitique et à ce qui se passe de par le monde. Je sais, par exemple, que notre façon de procéder en Asie, et notre analyse de ce qui s’y passe seraient dignes d’intérêt dans la Silicon Valley. Ces renseignements peuvent également concerner des secteurs, comme l’immobilier ou le commerce de détail. Il s’agit de fournir des renseignements aux sociétés technologiques d’un point de vue sectoriel ou géographique. Nos relations, en particulier celles que nous possédons grâce à notre portefeuille, peuvent également constituer une source de valeur. Récemment, nous avons tenu une rencontre au cours de laquelle les chefs des ressources humaines de cinq ou six de nos sociétés en portefeuille ont entendu des présentations de trois entreprises en démarrage qui offrent des solutions aux services des ressources humaines, dont une qui a créé une plateforme pour relier les entreprises aux candidats de couleur. Nous envisageons maintenant de tenir un salon numérique où nous rencontrerons les chefs des finances et de la gestion des risques de sociétés en démarrage en voie de devenir des sociétés ouvertes afin de discuter de la façon dont leur rôle changera à mesure que leurs sociétés évolueront. Le troisième élément grâce auquel nous pouvons apporter de la valeur réside dans ce que j’appelle « nos principes ». Non seulement il est question des principes directeurs en matière d’intégrité, de collaboration et d’excellence du rendement d’Investissements RPC, mais aussi des fondements qui sous-tendent nos principes de placement. Il y a des façons pour nous de parler de nos points de vue sur le risque et les occasions du 21e siècle, comme la diversité et l’inclusion ou encore les changements climatiques. Cela comprend également la gouvernance. Nous pouvons aider les jeunes sociétés à mettre en œuvre des pratiques exemplaires en ce qui a trait à diverses questions de gouvernance. Je crois aussi que notre capacité à investir tout au long du cycle de vie d’une société nous démarque des autres. Le fait que, contrairement à un fonds, nous ne soyons pas cantonnés à un cycle de cinq ou sept ans est un avantage. Je me suis récemment entretenu avec le chef de la direction de l’une de nos sociétés en portefeuille, et il m’a dit que la principale raison qui le rendait enthousiaste à l’idée de nous avoir comme partenaire résidait dans le fait qu’il savait que nous serions un partenaire à long terme. Chaque opération de financement qu’il effectue est extrêmement chronophage pour lui comme pour sa société, de sorte que cette perspective à long terme est à la fois précieuse et distinctive. Q : Y a-t-il des technologies à l’horizon qui vous rendent particulièrement enthousiaste?                       Judy Wade : Je pense que la révolution alimentaire va perdurer. Il s’agit de savoir à quelle vitesse elle passera d’un créneau à des ventes significatives. Certaines des occasions viendront des sociétés qui tentent de révolutionner les technologies agricoles. D’autres proviendront de sociétés qui proposent des substituts alimentaires à base de plantes, comme A Perfect Day (un ajout récent au portefeuille d’Investissements RPC qui crée des produits laitiers d’origine végétale). Certaines autres encore découleront de nouveaux mécanismes de livraison, qu’il s’agisse de nouveaux types d’épiceries ou d’options de livraison de nourriture saine. Il y a également le travail à distance, qui, selon moi, ne disparaîtra pas non plus; peut-être ne sera-t-il pas le lot de tous les jours et de chacun des travailleurs, mais davantage de tâches seront effectuées à distance à l’avenir. Le développement de logiciels est une activité qui peut se faire à distance sans trop d’encombres, d’autant plus qu’il existe des tonnes d’outils à cet égard. Il reste encore beaucoup à faire en ce qui a trait aux innovations technologiques qui pourraient faciliter le travail à distance. J’ai hâte de voir les nouveaux outils qui nous aideront à collaborer et à bâtir une culture dans un environnement à distance. Il y a également à faire pour permettre aux clients d’avoir plus de contrôle sur leurs données. À l’heure actuelle, tout repose sur les témoins et le reciblage publicitaire, et nous savons tous que nos données sont à la portée de tout un chacun. J’aimerais vraiment que des progrès soient réalisés en ce qui a trait à la façon dont nous pouvons accroître la transparence quant à l’utilisation de nos données ainsi que notre gestion de celles-ci et, par ailleurs, à la manière dont nous pouvons tirer parti de nos données. Je suis très heureuse de recevoir mes nouvelles quotidiennes ou de participer à des essais cliniques, mais je devrais être en mesure d’en profiter d’une façon ou d’une autre. J’aimerais savoir ce qui se passe sur place du point de vue des technologies. Je m’intéresse également à de nouvelles façons de repérer et d’éliminer les biais systémiques dans la prise de décisions de placement. Nous intégrons un ensemble de biais relatifs à nos comportements humains dans toutes nos décisions, qu’il s’agisse de biais de disponibilité, de biais de confiance excessive ou de biais d’ancrage. C’est particulièrement vrai dans l’écosystème technologique, car lorsqu’on crée quelque chose de nouveau, il n’existe pas de données auxquelles on peut se fier. Et ces biais systémiques ont aussi, par définition, une incidence sur les personnes que nous décidons d’embaucher ou de financer. Je crois que ces biais sont la cause des angles morts entourant les conséquences négatives que crée la technologie. L’accent que met Investissements RPC sur la diversité et l’inclusion ainsi que sur les risques du 21e siècle sont deux exemples de la manière dont nous nous efforçons de surmonter ces biais.
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