skip content
Loading indicator

Language switcher

young Asian Man Worker Doing Stocktaking Of Product In Cardboard Box On Shelves In Warehouse By Using Digital Tablet And Pen. Physical Inventory Count Concept

Fait saillant : Les risques et les rendements liés à l’évolution du commerce de détail

Au cours des deux dernières décennies, nous avons assisté à une transformation radicale du commerce de détail avec l’émergence du commerce électronique, la fin de grandes marques de vente au détail, la naissance de « l’économie de la commodité » et plus encore.

« Les perturbations se produisent plus rapidement que jamais », affirmait Jennifer Pereira, gestionnaire, Placements directs en actions de sociétés fermées à RPC Investissements lors de notre Forum Retail 4.0, organisé plus tôt ce mois-ci par Placements thématiques pour discuter des risques et des rendements émergents dans le secteur du commerce de détail.

Certains observateurs ont qualifié les résultats « d’apocalypse du commerce de détail ». Qu’il s’agisse ou non d’une exagération, une chose est sûre : les investisseurs d’aujourd’hui doivent revoir les règles du jeu d’hier.

Repenser la vente au détail traditionnelle

Au cours des prochaines années, les ventes en ligne devraient croître, surtout dans les pays en développement. Toutefois, les magasins physiques représenteront toujours environ 85 % du commerce entre les entreprises et les consommateurs à l’échelle mondiale. Plutôt que de déclarer la mort du commerce de détail traditionnel, on peut avancer un argument plus nuancé : c’est le commerce de détail non différencié qui est mort.

En effet, le commerce électronique a modifié les attentes et les demandes des clients. Pour les détaillants qui ne parviennent pas à reconnaître cette nouvelle réalité et à s’y adapter, l’avenir semble peu prometteur. Pour réussir, les magasins doivent offrir des expériences qui ne sont pas accessibles en ligne.

Par exemple, pour donner de nouvelles raisons aux consommateurs de les fréquenter, de nombreux centres commerciaux investissent dans des centres de conditionnement physique haut de gamme, des services de garde, des espaces de travail partagés et des lieux de divertissement. Par ailleurs, davantage de magasins se dotent de caractéristiques visant à rehausser l’expérience du consommateur – du café gratuit dans les boutiques de vêtements aux nutritionnistes sur place dans les supermarchés et aux espaces de démonstration pratique dans les quincailleries de grande surface.

Certes, plus de détaillants traditionnels lancent des canaux de commerce électronique ou font l’acquisition d’entreprises natives du numérique. Toutefois, nous voyons aussi des marques numériques ouvrir des succursales physiques, ce qui augmente leur visibilité et offre aux clients un endroit pour interagir en personne, obtenir des conseils et essayer des produits.

Selon Mme Pereira, les entreprises à surveiller sont celles qui optent pour une approche globale au chapitre des ventes et du marketing, combinant de façon harmonieuse les forces des canaux numériques et des succursales physiques pour définir leur marque, améliorer les relations avec la clientèle et offrir une expérience de magasinage simple et fluide.

Catégories de vente au détail propices à la croissance

Bien que le commerce électronique ait fortement pénétré certains secteurs, comme la musique, les livres et les films, les investisseurs avisés reconnaissent que d’autres sont toujours propices à la croissance.

Prenons l’exemple des épiceries, dont les ventes en ligne ont connu une croissance de 30 % en 2016. « C’est un secteur qui croît deux fois plus rapidement que toute autre catégorie de commerce en ligne », affirme Ruby Grewal, gestionnaire de portefeuille, Placements thématiques à RPC Investissements.

Les épiceries traditionnelles ont du mal à suivre. Pour conserver leur part du marché, elles doivent trouver des moyens plus efficaces de répondre aux commandes en ligne que d’envoyer des employés prendre les articles sur les étagères. « L’automatisation est réellement la clé », affirme Mme Grewal.

Elle entrevoit d’excellentes occasions de placement dans les supermarchés qui développent des systèmes de commerce électronique intelligents et simplifiés. Il en va de même pour les secteurs connexes qui visent à améliorer les opérations d’arrière-plan comme la robotique, les systèmes de gestion d’entrepôt, la logistique et l’expédition.

Remarque aux investisseurs

Dans tout secteur du commerce de détail, le succès d’une entreprise dépend de sa capacité à s’adapter et à prospérer dans ce contexte qui connaît une évolution rapide. Tout part du sommet. L’entreprise doit se doter d’une équipe de direction structurée et disposée à mettre en œuvre des stratégies innovantes.

Par ailleurs, étant donné que les consommateurs s’attendent de plus en plus à des expériences de magasinage personnalisées, peu importe le canal de vente au détail choisi, les données deviennent une matière première indispensable. Les investisseurs doivent évaluer la façon dont les entreprises recueillent et intègrent les données recueillies de tous leurs points de contact, en ligne et physiques, et dans quelle mesure elles tirent profit de ces renseignements sur les habitudes et les désirs des consommateurs.

« Survivre sera plus difficile si vous ne trouvez pas un moyen de comprendre vos clients et d’utiliser cette information », explique Mme Pereira.

Selon les spécialistes du secteur qui participaient à notre Forum Retail 4.0, la soi-disant « apocalypse du commerce de détail » soulève des questions épineuses en ce qui concerne le choix et la nature des placements, la réinvention de la chaîne d’approvisionnement du secteur du commerce de détail et l’exploitation des données provenant de l’ensemble du parcours du client. Sans surprise, les réponses sont complexes. RPC Investissements continuera d’examiner ces tendances à long terme à mesure qu’elles se dessineront, en tirant parti d’occasions de placement qui cadrent bien avec l’avenir de ce domaine en évolution.

Au cours des deux dernières décennies, nous avons assisté à une transformation radicale du commerce de détail avec l’émergence du commerce électronique, la fin de grandes marques de vente au détail, la naissance de « l’économie de la commodité » et plus encore. « Les perturbations se produisent plus rapidement que jamais », affirmait Jennifer Pereira, gestionnaire, Placements directs en actions de sociétés fermées à RPC Investissements lors de notre Forum Retail 4.0, organisé plus tôt ce mois-ci par Placements thématiques pour discuter des risques et des rendements émergents dans le secteur du commerce de détail. Certains observateurs ont qualifié les résultats « d’apocalypse du commerce de détail ». Qu’il s’agisse ou non d’une exagération, une chose est sûre : les investisseurs d’aujourd’hui doivent revoir les règles du jeu d’hier. Repenser la vente au détail traditionnelle Au cours des prochaines années, les ventes en ligne devraient croître, surtout dans les pays en développement. Toutefois, les magasins physiques représenteront toujours environ 85 % du commerce entre les entreprises et les consommateurs à l’échelle mondiale. Plutôt que de déclarer la mort du commerce de détail traditionnel, on peut avancer un argument plus nuancé : c’est le commerce de détail non différencié qui est mort. En effet, le commerce électronique a modifié les attentes et les demandes des clients. Pour les détaillants qui ne parviennent pas à reconnaître cette nouvelle réalité et à s’y adapter, l’avenir semble peu prometteur. Pour réussir, les magasins doivent offrir des expériences qui ne sont pas accessibles en ligne. Par exemple, pour donner de nouvelles raisons aux consommateurs de les fréquenter, de nombreux centres commerciaux investissent dans des centres de conditionnement physique haut de gamme, des services de garde, des espaces de travail partagés et des lieux de divertissement. Par ailleurs, davantage de magasins se dotent de caractéristiques visant à rehausser l’expérience du consommateur – du café gratuit dans les boutiques de vêtements aux nutritionnistes sur place dans les supermarchés et aux espaces de démonstration pratique dans les quincailleries de grande surface. Certes, plus de détaillants traditionnels lancent des canaux de commerce électronique ou font l’acquisition d’entreprises natives du numérique. Toutefois, nous voyons aussi des marques numériques ouvrir des succursales physiques, ce qui augmente leur visibilité et offre aux clients un endroit pour interagir en personne, obtenir des conseils et essayer des produits. Selon Mme Pereira, les entreprises à surveiller sont celles qui optent pour une approche globale au chapitre des ventes et du marketing, combinant de façon harmonieuse les forces des canaux numériques et des succursales physiques pour définir leur marque, améliorer les relations avec la clientèle et offrir une expérience de magasinage simple et fluide. Catégories de vente au détail propices à la croissance Bien que le commerce électronique ait fortement pénétré certains secteurs, comme la musique, les livres et les films, les investisseurs avisés reconnaissent que d’autres sont toujours propices à la croissance. Prenons l’exemple des épiceries, dont les ventes en ligne ont connu une croissance de 30 % en 2016. « C’est un secteur qui croît deux fois plus rapidement que toute autre catégorie de commerce en ligne », affirme Ruby Grewal, gestionnaire de portefeuille, Placements thématiques à RPC Investissements. Les épiceries traditionnelles ont du mal à suivre. Pour conserver leur part du marché, elles doivent trouver des moyens plus efficaces de répondre aux commandes en ligne que d’envoyer des employés prendre les articles sur les étagères. « L’automatisation est réellement la clé », affirme Mme Grewal. Elle entrevoit d’excellentes occasions de placement dans les supermarchés qui développent des systèmes de commerce électronique intelligents et simplifiés. Il en va de même pour les secteurs connexes qui visent à améliorer les opérations d’arrière-plan comme la robotique, les systèmes de gestion d’entrepôt, la logistique et l’expédition. Remarque aux investisseurs Dans tout secteur du commerce de détail, le succès d’une entreprise dépend de sa capacité à s’adapter et à prospérer dans ce contexte qui connaît une évolution rapide. Tout part du sommet. L’entreprise doit se doter d’une équipe de direction structurée et disposée à mettre en œuvre des stratégies innovantes. Par ailleurs, étant donné que les consommateurs s’attendent de plus en plus à des expériences de magasinage personnalisées, peu importe le canal de vente au détail choisi, les données deviennent une matière première indispensable. Les investisseurs doivent évaluer la façon dont les entreprises recueillent et intègrent les données recueillies de tous leurs points de contact, en ligne et physiques, et dans quelle mesure elles tirent profit de ces renseignements sur les habitudes et les désirs des consommateurs. « Survivre sera plus difficile si vous ne trouvez pas un moyen de comprendre vos clients et d’utiliser cette information », explique Mme Pereira. Selon les spécialistes du secteur qui participaient à notre Forum Retail 4.0, la soi-disant « apocalypse du commerce de détail » soulève des questions épineuses en ce qui concerne le choix et la nature des placements, la réinvention de la chaîne d’approvisionnement du secteur du commerce de détail et l’exploitation des données provenant de l’ensemble du parcours du client. Sans surprise, les réponses sont complexes. RPC Investissements continuera d’examiner ces tendances à long terme à mesure qu’elles se dessineront, en tirant parti d’occasions de placement qui cadrent bien avec l’avenir de ce domaine en évolution.
Privacy Preferences
When you visit our website, it may store information through your browser from specific services, usually in form of cookies. Here you can change your privacy preferences. Please note that blocking some types of cookies may impact your experience on our website and the services we offer.