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Institut sur les données

Amy Flikerski sur l’évolution de la gestion externe du portefeuille

Amy Flikerski

À titre de directrice générale et chef, Gestion externe du portefeuille à Investissements RPC, Amy Flikerski et son équipe de 40 réparties dans les bureaux de Londres, Toronto, New York et Hong Kong, sont responsables d’un portefeuille mondial de 60 milliards de dollars. Dans le dernier épisode du balado Top Traders Unplugged, « Allocator », Mme Flikerski traite de l’évolution du secteur des fonds de couverture, des stratégies qui se prêtent à la gestion externe et du programme des gestionnaires émergents d’Investissements RPC. Mme Flikerski a récemment été nommée par Financial News parmi les 100 femmes les plus influentes dans le secteur de la finance en Europe.

* La transcription qui suit a été modifiée par souci de clarté et de concision.

Comment voyez-vous le rôle de la gestion externe du portefeuille dans le portefeuille global d’Investissements RPC (600 milliards de dollars)? S’agit-il d’une sorte d’atténuation de la volatilité?

Amy Flikerski : Notre équipe de gestion externe du portefeuille cherche un profil de rendement légèrement différent de celui des autres stratégies d’Investissements RPC. Le service Gestion externe du portefeuille est axé sur le rendement absolu et présente une volatilité plus constante que certaines stratégies à long terme, comme les placements en infrastructures ou les placements directs en actions de sociétés fermées. Il présente des propriétés de convexité, espérons-le, et est ajusté en fonction de la volatilité. Et les sources sont différentes de celles qui sont plus axées sur le bêta et les types d’expositions aux actions du marché (habituellement).

Certains répartiteurs ont indiqué que l’évolution du contexte macroéconomique au cours des dernières années – à la suite de la COVID et dans un contexte de volatilité accrue des taux – a rendu la situation plus favorable pour les fonds de couverture.

Amy Flikerski : Nous sommes tout à fait d’accord avec ce sentiment : les conditions de taux élevés assurent un niveau sain de volatilité et entraînent une plus grande dispersion entre les types de titres et les catégories d’actif.

Avez-vous des observations sur l’évolution des fonds de couverture durant vos 12 années passées à Investissements RPC?

Amy Flikerski : Je travaille dans le secteur depuis plus de 20 ans et, durant cette période, j’ai vu beaucoup de choses. Le marché a évolué. Certains des grands gestionnaires du passé ont été acquis, ont fusionné ou ont tout simplement fermé alors que les fondateurs ont pris leur retraite ou qu’il y a eu des difficultés à déterminer des plans de relève. Il est impossible de l’éviter parce que les groupes gèrent beaucoup d’actifs, et je pense que nous sommes très sensibles à cela en tant qu’investisseurs de fonds. Dernièrement, nous avons observé une forte hausse des plateformes en ce qui a trait à l’expansion, à la croissance et aux talents, ainsi qu’à l’incidence du modèle de transfert sur le secteur.

Au sein d’Investissements RPC, quelles stratégies se prêtent à une exécution à l’interne plutôt qu’à la recherche de gestionnaires à l’externe?

Amy Flikerski : Nous avons toujours mené nos efforts de placement en parallèle. Par le passé, nous considérions les répartitions externes comme un type d’exposition à l’achèvement : la répartition dans des stratégies qui ne pourraient pas être effectuées à l’interne, qu’il s’agisse de stratégies quantitatives qui nécessitent beaucoup d’infrastructures spécialisées, ainsi que de talents, de rapidité, de modélisation, etc.

Nous faisons certains placements quantitatifs à l’interne dans les primes de risque. À l’externe, nous envisagerions probablement des gestionnaires fondamentaux davantage axés sur les événements et les catalyseurs, avec des horizons de placement à plus court terme, alors que nos collègues internes des actions à gestion active se penchent sur les positions à plus long terme et plus importantes.

Nous gérons les placements internes là où nous avons les compétences et les capacités.

Investissements RPC dispose d’un programme bien établi de gestionnaires émergents depuis près de 10 ans. Pour quelle raison avez-vous lancé votre programme de gestionnaires émergents et que pensez-vous de la répartition chez des gestionnaires émergents?

Amy Flikerski : Nous avons mis en place un programme spécialisé de gestionnaires pour émergents en 2016, mais auparavant, nous investissions dans des gestionnaires émergents hors du programme spécialisé. Je devrais définir notre façon de penser au sujet des gestionnaires émergents. Nous sommes uniquement à la recherche des meilleurs nouveaux investisseurs. Nous considérons également qu’il s’agit d’une accélération du capital. Un gestionnaire pourrait, quelques années après le lancement initial, chercher à attirer un grand investisseur. Un investissement de type jour zéro serait davantage un amorçage, où l’investisseur de référence prendrait sa part des revenus pour atténuer les risques liés à la phase de démarrage. Alors qu’avec l’accélération du capital, nous nous penchons davantage sur la durée du mandat du fondateur.

Les placements dans les gestionnaires émergents, qui nous permettent d’investir tôt, nous procurent des droits de capacité futurs et un rendement en début de croissance. Les placements dans les gestionnaires émergents sont un complément aux gestionnaires de fonds principaux dans lesquels nous investissons, et les gestionnaires émergents très performants peuvent passer au programme principal.

Quel est le profil type d’un gestionnaire émergent?

Amy Flikerski : Notre cadre est axé sur le personnel, les processus et le rendement. Il s’agit des antécédents, de la reproductibilité de la stratégie qu’ils utilisent. Nous avons investi dans des négociateurs ou des investisseurs qui provenaient de banques, des gens très en vue qui venaient eux-mêmes de grands fonds de couverture. Nous avons aussi parfois investi dans des gestionnaires de portefeuille de deuxième ordre qui se sentent prêts à lancer leur propre groupe.

L’information sur le rendement peut toujours être une sorte de pastiche. Nous pouvons disposer d’antécédents confirmés, mais, parfois, nous avons très peu ou rien.

Que pensez-vous de la construction du portefeuille et au taux de rotation présent?

Amy Flikerski : Nous sommes assurément des investisseurs à long terme. Mais nous n’investissons pas simplement pour toujours, point à la ligne. Nous sommes au fait de la situation au quotidien et nous évaluons toujours la situation. Par exemple, nous procédons à un examen trimestriel de l’ensemble du portefeuille.

Si quelque chose est passé au négatif, nous tentons de trouver une solution. À l’occasion, nous avons agi très rapidement, mais dans l’ensemble, nous avons tendance à accorder plus de temps plutôt que moins aux gestionnaires pour régler les problèmes de rendement, d’équipe ou de stratégie. Il s’agit d’un horizon initial d’environ deux à trois ans, mais nous avons des gestionnaires dans le programme qui sont présents depuis plus de dix ans.

Écouter le balado complet.

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Amy Flikerski : Notre équipe de gestion externe du portefeuille cherche un profil de rendement légèrement différent de celui des autres stratégies d’Investissements RPC. Le service Gestion externe du portefeuille est axé sur le rendement absolu et présente une volatilité plus constante que certaines stratégies à long terme, comme les placements en infrastructures ou les placements directs en actions de sociétés fermées. Il présente des propriétés de convexité, espérons-le, et est ajusté en fonction de la volatilité. Et les sources sont différentes de celles qui sont plus axées sur le bêta et les types d’expositions aux actions du marché (habituellement). Certains répartiteurs ont indiqué que l’évolution du contexte macroéconomique au cours des dernières années – à la suite de la COVID et dans un contexte de volatilité accrue des taux – a rendu la situation plus favorable pour les fonds de couverture. Amy Flikerski : Nous sommes tout à fait d’accord avec ce sentiment : les conditions de taux élevés assurent un niveau sain de volatilité et entraînent une plus grande dispersion entre les types de titres et les catégories d’actif. Avez-vous des observations sur l’évolution des fonds de couverture durant vos 12 années passées à Investissements RPC? Amy Flikerski : Je travaille dans le secteur depuis plus de 20 ans et, durant cette période, j’ai vu beaucoup de choses. Le marché a évolué. Certains des grands gestionnaires du passé ont été acquis, ont fusionné ou ont tout simplement fermé alors que les fondateurs ont pris leur retraite ou qu’il y a eu des difficultés à déterminer des plans de relève. Il est impossible de l’éviter parce que les groupes gèrent beaucoup d’actifs, et je pense que nous sommes très sensibles à cela en tant qu’investisseurs de fonds. Dernièrement, nous avons observé une forte hausse des plateformes en ce qui a trait à l’expansion, à la croissance et aux talents, ainsi qu’à l’incidence du modèle de transfert sur le secteur. Au sein d’Investissements RPC, quelles stratégies se prêtent à une exécution à l’interne plutôt qu’à la recherche de gestionnaires à l’externe? Amy Flikerski : Nous avons toujours mené nos efforts de placement en parallèle. Par le passé, nous considérions les répartitions externes comme un type d’exposition à l’achèvement : la répartition dans des stratégies qui ne pourraient pas être effectuées à l’interne, qu’il s’agisse de stratégies quantitatives qui nécessitent beaucoup d’infrastructures spécialisées, ainsi que de talents, de rapidité, de modélisation, etc. Nous faisons certains placements quantitatifs à l’interne dans les primes de risque. À l’externe, nous envisagerions probablement des gestionnaires fondamentaux davantage axés sur les événements et les catalyseurs, avec des horizons de placement à plus court terme, alors que nos collègues internes des actions à gestion active se penchent sur les positions à plus long terme et plus importantes. Nous gérons les placements internes là où nous avons les compétences et les capacités. Investissements RPC dispose d’un programme bien établi de gestionnaires émergents depuis près de 10 ans. Pour quelle raison avez-vous lancé votre programme de gestionnaires émergents et que pensez-vous de la répartition chez des gestionnaires émergents? Amy Flikerski : Nous avons mis en place un programme spécialisé de gestionnaires pour émergents en 2016, mais auparavant, nous investissions dans des gestionnaires émergents hors du programme spécialisé. Je devrais définir notre façon de penser au sujet des gestionnaires émergents. Nous sommes uniquement à la recherche des meilleurs nouveaux investisseurs. Nous considérons également qu’il s’agit d’une accélération du capital. Un gestionnaire pourrait, quelques années après le lancement initial, chercher à attirer un grand investisseur. Un investissement de type jour zéro serait davantage un amorçage, où l’investisseur de référence prendrait sa part des revenus pour atténuer les risques liés à la phase de démarrage. Alors qu’avec l’accélération du capital, nous nous penchons davantage sur la durée du mandat du fondateur. Les placements dans les gestionnaires émergents, qui nous permettent d’investir tôt, nous procurent des droits de capacité futurs et un rendement en début de croissance. Les placements dans les gestionnaires émergents sont un complément aux gestionnaires de fonds principaux dans lesquels nous investissons, et les gestionnaires émergents très performants peuvent passer au programme principal. Quel est le profil type d’un gestionnaire émergent? Amy Flikerski : Notre cadre est axé sur le personnel, les processus et le rendement. Il s’agit des antécédents, de la reproductibilité de la stratégie qu’ils utilisent. Nous avons investi dans des négociateurs ou des investisseurs qui provenaient de banques, des gens très en vue qui venaient eux-mêmes de grands fonds de couverture. Nous avons aussi parfois investi dans des gestionnaires de portefeuille de deuxième ordre qui se sentent prêts à lancer leur propre groupe. L’information sur le rendement peut toujours être une sorte de pastiche. Nous pouvons disposer d’antécédents confirmés, mais, parfois, nous avons très peu ou rien. Que pensez-vous de la construction du portefeuille et au taux de rotation présent? Amy Flikerski : Nous sommes assurément des investisseurs à long terme. Mais nous n’investissons pas simplement pour toujours, point à la ligne. Nous sommes au fait de la situation au quotidien et nous évaluons toujours la situation. Par exemple, nous procédons à un examen trimestriel de l’ensemble du portefeuille. Si quelque chose est passé au négatif, nous tentons de trouver une solution. À l’occasion, nous avons agi très rapidement, mais dans l’ensemble, nous avons tendance à accorder plus de temps plutôt que moins aux gestionnaires pour régler les problèmes de rendement, d’équipe ou de stratégie. Il s’agit d’un horizon initial d’environ deux à trois ans, mais nous avons des gestionnaires dans le programme qui sont présents depuis plus de dix ans. Écouter le balado complet. 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