Deborah Orida, directrice générale principale et chef mondiale, Actions à gestion active, et commanditaire exécutive du programme des changements climatiques
Pourquoi RPC Investissements affine-t-il son approche à l’égard des changements climatiques?
Les changements climatiques sont l’une des grandes forces perturbatrices de notre époque. Ils représentent un thème à long terme qui persistera au fil des cycles de marché et qui touchera toutes les catégories d’actif. Notre horizon à long terme, qui exige que nous pensions et investissions sur plusieurs décennies, fait des changements climatiques un enjeu que nous devons comprendre et à l’égard duquel nous devons agir, particulièrement d’un point de vue financier. Ce facteur est essentiel pour favoriser et promouvoir la confiance des parties prenantes.
En quoi le programme des changements climatiques diffère-t-il des initiatives mises en œuvre par RPC Investissements dans le passé?
Le programme a un impact très direct sur nos processus de placement. Par exemple, depuis le début de 2019, nos placements individuels les plus importants doivent tous être analysés en fonction des changements climatiques. Le cadre de travail du programme permet aux équipes d’adapter leur diligence raisonnable liée au climat selon l’ampleur des risques potentiels – plutôt que de créer une seule formule universelle. À l’heure actuelle, nous prévoyons d’élargir ce cadre pour l’appliquer aux sociétés existantes du portefeuille. Nous avons également renforcé nos mesures pour divulguer l’empreinte de carbone de placements publics et privés.
Comment les changements climatiques influencent-ils les décisions de placement quotidiennes?
L’application de notre cadre de travail sur les changements climatiques s’est avérée une réelle expérience d’apprentissage pour nos équipes de placement et notre organisation. Celui-ci est à l’avant-garde dans le secteur de la finance et nous amène à assimiler une grande quantité d’informations sur lesquelles nous devons sérieusement nous pencher. Cela est particulièrement vrai lorsque nous examinons la résilience des installations et des actifs, ainsi que le positionnement des sociétés relativement aux changements réglementaires et aux coûts associés au prix du carbone.