10 août 2007
Toronto (Ontario), le 10 août 2007 – Pendant le trimestre terminé le 30 juin 2007, la valeur de la caisse du RPC a augmenté de 3,9 milliards de dollars pour atteindre 120,5 milliards de dollars, contre 116,6 milliards de dollars à la fin du trimestre précédent. Cette croissance de 3,9 milliards de dollars se compose de revenus de placement de 805 millions de dollars, soit un taux de rendement de 0,7 pour cent, et de 3,1 milliards de dollars de rentrées de fonds correspondant aux cotisations au RPC dont celui-ci n’avait pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Pendant la période de quatre ans terminée le 30 juin 2007 – qui marque la fin du premier trimestre de l’exercice 2008 de l’Office – la caisse du RPC a rapporté 40,5 milliards de dollars de revenu de placement, ce qui représente un taux de rendement mobile annualisé sur quatre ans de 12,2 pour cent. L’Office privilégie les résultats sur quatre ans, plus pertinents du fait de son horizon de placement à long terme.
Bien que la caisse du RPC ait bénéficié de la vigueur des marchés boursiers canadiens pendant le trimestre écoulé, la force du dollar canadien par rapport à la plupart des principales monnaies a largement neutralisé les gains enregistrés sur les valeurs étrangères en portefeuille. Au 30 juin 2007, les actions représentaient 64,7 pour cent de la caisse, soit 78,0 milliards de dollars. Ce montant était composé de 57,5 pour cent d’actions de sociétés ouvertes d’une valeur de 69,4 milliards de dollars et de 7,2 pour cent d’actions de sociétés fermées d’une valeur de 8,6 milliards de dollars. Les obligations représentaient 24,7 pour cent du portefeuille, soit 29,7 milliards de dollars. La part des placements sensibles à l’inflation était de 9,8 pour cent, soit 11,8 milliards de dollars. Ces placements étaient constitués de 4,6 pour cent d’immobilier, d’une valeur de 5,6 milliards de dollars, de 3,4 pour cent d’obligations indexées sur l’inflation, d’une valeur de 4,1 milliards de dollars, et de 1,8 pour cent d’infrastructure, d’une valeur de 2,1 milliards de dollars. Les 0,8 pour cent restants du portefeuille, soit 1 milliard de dollars, étaient détenus sous forme de titres du marché monétaire. Les cotisations au RPC devraient être supérieures aux prestations versées annuellement jusqu’en 2022, ce qui laisse un délai de 15 ans avant que l’on ait besoin d’une partie du revenu de placement pour financer les prestations du RPC. Selon les estimations de l’actuaire en chef du Canada, la valeur de la caisse du RPC atteindra environ 250 milliards de dollars d’ici les 10 prochaines années, ce qui en fera l’un des réservoirs de capital d’investissement à but unique les plus importants au monde, contribuant ainsi à la pérennité du RPC à long terme.
L’Office d’investissement du RPC L’Office place, pour le compte de 16 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le Régime de pensions du Canada (RPC) n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés cotées en bourse, des actions de sociétés fermées, de l’immobilier, des obligations indexées sur l’inflation, de l’infrastructure et des titres à revenu fixe. L’Office est responsable devant le Parlement et les ministres des finances fédéral et provinciaux. Son siège social se trouve à Toronto et sa gouvernance et sa gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada. Il n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. On trouvera plus de détails sur l’Office à l’adresse www.oirpc.ca.
May Chong
Directrice en chef des communications
(416) 868-8657