23 mai 2001
TORONTO (le 23 mai 2001) : En publiant aujourd’hui ses résultats non vérifiés pour l’exercice 2001, l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada a déclaré avoir toujours confiance que le rendement des actions serait intéressant à long terme, en dépit du rendement négatif de l’exercice terminé le 31 mars 2001.
La valeur marchande totale de l’actif détenu par l’Office d’investissement du RPC était de 7,2 milliards de dollars à la fin de l’exercice, contre 2,4 % milliards de dollars un an plus tôt. Cet actif, qui est investi exclusivement dans des actions, représentait environ 14 % de l’actif consolidé du Régime de pensions du Canada. (Le Régime de pensions du Canada proprement dit détient un portefeuille d’obligations d’État fédérales et provinciales et une réserve liquide de fonctionnement, qui sont tous les deux gérés par le Ministère des Finances du Canada. Selon la direction de l’Office d’investissement duRPC, ces placements à revenu fixe avaient une valeur marchande estimative de 42 milliards de dollars au 31 mars 2001.)
L’Office d’investissement du RPC a affiché une perte de placement de 852 millions de dollars pour l’exercice terminé le 31 mars 2001, dont 788 millions de dollars au cours du quatrième trimestre. (Les placements à revenu fixe détenus par le Régime de pensions du Canada ont rapporté environ 3,8 milliards de dollars au cours de l’exercice 2001.) Le rendement des placements en actions a été de moins 9,4 % pour l’exercice 2001, contre plus 40,1 % pour l’exercice 2000. Au cours des deux dernières années, l’Office du RPC a obtenu un rendement annualisé de presque 15 %. (Le rendement estimatif de l’actif consolidé dont dispose le Régime de pensions du Canada a été de 7 % pour l’exercice 2001.)
À la fin de l’exercice, 70 % de l’actif en actions était investi au Canada et 30 % à l’étranger, contre 82 % et 18 % respectivement un an plus tôt.
« Notre taux de rendement en 2001 se compare favorablement au fléchissement des marchés dans lesquels nous investissons, compte tenu du fait que nous avons assisté, pendant les troisième et quatrième trimestres de notre exercice, au pire recul de la bourse en six mois depuis 1974, a fait remarquer John A. MacNaughton, président et chef de la direction. Nous sommes des investisseurs patients qui cherchent à créer une plus-value nette à long terme corrigée du risque. La gravité du recul boursier qui a nui à nos résultats à court terme ne nous décourage pas. »
M. MacNaughton a ajouté que les gouvernements avaient approuvé en août 2000 une modification réglementaire sollicitée par l’Office d’investissement du RPC. Cela a permis à ce dernier de mettre en oeuvre une initiative de gestion des risques en réduisant la part de son portefeuille investie dans Nortel, qui dominait alors l’indice TSE 300. « La proportion que représentait cette seule action est ainsi tombée de 28 % de notre actif total en août 2000 à 4 % à la fin de l’exercice. Cette mesure de gestion des risques a eu un effet positif significatif sur l’ensemble de notre portefeuille, en nous permettant d’éviter un rendement négatif d’environ 8 %, soit une baisse de quelque 535 millions de dollars de la valeur de notre actif. »
M. MacNaughton a rappelé que les corrections suivies de reprises sont caractéristiques des marchés boursiers, qui ont connu cinq grandes corrections au cours des 30 dernières années, y compris l’an passé. « Rares sont les investisseurs qui se réjouissent de la chute des cours à la bourse. Cependant, nous sommes dans la position enviable de pouvoir investir à des prix plus avantageux les importantes rentrées de fonds que reçoit l’Office d’investissement du RPC chaque mois. Des rentrées de fonds élevées nous permettent de tirer parti de la méthode de la moyenne d’achat en achetant des actions à meilleur prix, ce qui nous mettra dans une position de force lors du redressement des marchés. »
Selon les hypothèses actuarielles du Régime de pensions du Canada, les cotisations devraient dépasser les paiements de prestations jusqu’en 2021. L’horizon de placement est donc de 20 ans avant que l’on ait besoin du revenu de placement pour payer les retraites. Au cours des seules 10 prochaines années, l’Office d’investissement du RPC s’attend à recevoir 80 milliards de dollars en espèces du Régime de pensions du Canada. Selon les hypothèses de placement et les hypothèses actuarielles de l’actuaire en chef du gouvernement fédéral, la valeur de notre actif géré devrait s’accroître pour atteindre au moins 130 milliards de dollars d’ici 2011. « Notre équipe travaillera d’arrache-pied au cours des années à venir afin de créer la plus-value nécessaire pour satisfaire aux attentes de l’actuaire en chef voire les dépasser », a dit M. MacNaughton.
L’Office d’investissement du RPC est une société d’État, créée par une loi du Parlement en décembre 1997. Il investit sur les marchés financiers les fonds dont le Régime de pensions du Canada n’a pas besoin pour payer les prestations de retraite courantes. Actuellement, toutes les rentrées de fonds sont investies en actions afin de compenser le portefeuille d’obligations détenu par le Régime de pensions du Canada. En augmentant la valeur de ces fonds à long terme, l’Office d’investissement du RPC aidera le Régime à tenir la promesse de pensions faite à la population canadienne. L’Office d’investissement du RPC, dont la régie et la gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada, n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements.
Le rapport annuel de l’Office d’investissement du RPC pour l’exercice 2001 sera publié la dernière semaine de juin. Outre les états financiers, on y trouvera de l’information et des commentaires sur la gouvernance de l’Office d’investissement du RPC, son plan stratégique, ses cadres de placement et de gestion des risques, ses plans de gestion des placements actifs, notamment la décision d’étendre les placements aux marchés des souscriptions privées au lieu de les restreindre à ceux des actions de sociétés ouvertes, et les résultats en matière de rendement.
Remarque - Objet : Comparaison du rendement avec celui des autres grandes caisses de retraite du secteur public
Il est difficile de comparer les résultats d’une caisse de retraite avec ceux d’une autre à cause d’importantes différences comme la composition de l’actif, la tolérance à l’égard du risque et la diversité des placements. Par exemple, l’Office d’investissement du RPC investit actuellement uniquement dans des actions. Les autres caisses de retraite détiennent aussi d’autres éléments d’actif, tels que des obligations ou des placements immobiliers. De plus, notre exercice se termine le 31 mars alors que la plupart des caisses de retraite publient des rapports portant sur l’année civile.
Le rendement des grandes caisses de retraite du secteur public qui ont publié leurs résultats pour l’année civile 2000 se situait entre 6,2 % et 10,2 %. Le rendement de l’Office d’investissement du RPC pour les 12 mois terminés à la fin de l’année civile 2000 était de 12,2 % et reflète son engagement à investir dans des actions. Le rendement ne comprend pas le revenu que rapportent le portefeuille d’obligation et la réserve liquide de fonctionnement du Régime de pensions du Canada.
Pour de plus amples renseignements, s’adresser à : John A. MacNaughton Président et chef de la direction 416 868-4077 Une téléconférence est prévue le 23 mai 2001 à 10 h HAE. Pour y participer, communiquer avec Julie Winget par courriel a l’addresse jwinget@cppib.ca ou au 416 868-6664 avant 9h45 (HAE).
Pour de plus amples renseignements, s’adresser à :
John A. MacNaughton Président et chef de la direction 416-868-4077