09 novembre 2007
Toronto, Ont. (le 9 novembre 2007) – La valeur de la caisse du RPC a atteint 121,3 milliards de dollars à la fin du trimestre terminé le 30 septembre 2007, soit une augmentation de 0,8 milliard par rapport aux 120,5 milliards atteints à la fin du trimestre précédent et de 4,7 milliards pour les six premiers mois de l’exercice.
La croissance de 0,8 milliard de dollars réalisée au cours du trimestre résulte principalement de rentrées de cotisations dont le RPC n’a pas besoin pour payer les prestations courantes, tandis que le rendement négatif des placements de 56 millions de dollars représente essentiellement un taux de rendement neutre pour le trimestre. Ces résultats s’expliquent par la récente volatilité des marchés financiers en général et l’incidence négative de la hausse de la valeur du dollar canadien sur les rendements des placements étrangers.
La croissance de 4,7 milliards de dollars au cours de la première moitié de l’exercice est attribuable aux 4 milliards de cotisations n’ayant pas à être affectées au paiement des prestations courantes et aux revenus de placement de 0,7 milliard, soit un taux de rendement de 0,67 pour cent.
En raison de son horizon de placement à long terme, l’Office privilégie le rendement des placements sur une période de quatre ans. Pour la période de quatre ans terminée le 30 septembre 2007, le rendement des placements de la caisse du RPC se chiffre à 38,6 milliards de dollars, ce qui représente un rendement annualisé de 11,5 pour cent.
Au 30 septembre 2007, les actions constituaient 64,6 pour cent de la valeur de la caisse, soit 78,4 milliards de dollars. De ce montant, les actions de sociétés ouvertes représentaient 68,5 milliards de dollars, ou 56,5 pour cent, et les actions de sociétés fermées, 9,9 milliards de dollars, ou 8,1 pour cent. Les placements à revenu fixe de valeur nominale, qui incluent les obligations et les titres du marché monétaire représentaient 24,9 pour cent du portefeuille, soit 30,2 milliards de dollars. Les placements sensibles à l’inflation s’élevaient à 12,7 milliards de dollars, soit 10,5 pour cent, répartis comme suit : 5,1 pour cent, ou 6,2 milliards de dollars, en placements immobiliers, 3,3 pour cent, ou 4 milliards de dollars, en obligations indexées sur l’inflation et 2,1 pour cent, ou 2,5 milliards de dollars, en infrastructures.
Selon l’actuaire en chef du Canada, les cotisations au RPC seront supérieures aux prestations versées jusqu’en 2019, ce qui laisse un délai de 12 ans avant qu’il soit nécessaire d’utiliser une partie du revenu de placement de la caisse du RPC pour financer les prestations du RPC. De plus, l’actuaire en chef prévoit que la valeur de la caisse du RPC s’élèvera à environ 250 milliards de dollars en 2016, ce qui en fait l’un des réservoirs de capital d’investissement à but unique les plus importants au monde et qui contribue à la viabilité du RPC à long terme.
L’Office d’investissement du RPC
L’Office place, pour le compte de 17 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le Régime de pensions du Canada (RPC) n’a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes. Afin de diversifier le portefeuille du RPC, l’Office investit dans des actions de sociétés cotées en Bourse, des actions de sociétés fermées, des biens immobiliers, des obligations indexées sur l’inflation, des infrastructures et des titres à revenu fixe. L’Office est responsable devant le Parlement du Canada et les ministres des finances fédéral et provinciaux. Son siège social se trouve à Toronto et sa gouvernance et sa gestion sont distinctes de celles du Régime de pensions du Canada. Il n’a pas de lien de dépendance avec les gouvernements. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’Office, consultez le www.oirpc.ca.
Joel Kranc Directeur des communications 416 874-5163 jkranc@cppib.ca